Placer sa voix, avoir conscience de l’effet qu’elle produit sur soi et sur l’autre, savoir écouter, pour mieux appréhender sa place dans le monde.
À l’heure où tout doit aller vite, y compris la prise de contact, il est capital de se présenter au mieux de ses capacités à échanger.
Outre le premier contact visuel global, l’attitude corporelle et la composante vocale qui en découle nécessairement sont essentiels pour se présenter tel que l'on est réellement.
Secrète et téméraire, timide et ostensible, intime et indiscrète, l’exploitation de notre voix, toute en oxymores, en dit très long sur ce que nous
sommes.
Maîtriser ce vecteur, en comprendre les clés, nous permet de maîtriser notre émotion, en public, en entretien, professionnellement ou pas.
Cela nous permet surtout de mieux nous connaître nous-même... Connaître nos forces, identifier nos forces en devenir, avancer, toujours, vers la meilleure version de soi.
Par la voie du jeu, la voix du Je se fait jour. C'est l'écoute, en première instance, qui nous permet d'accéder à notre voix. Par mimétisme, mais aussi par volonté de partager un mode d'échange.
La faire émerger nécessite ensuite de s'écouter soi-même, au plus profond de soi, pour être en ligne avec ce que notre cœur ressent.
Y être fidèle implique enfin de croire en soi, d'oser affirmer ce que l'on est et de ne plus se ou s'en cacher...
Le travail de la voix (parlée, chantée, criée, psalmodiée), ne peut venir qu'en parallèle d'une détente du corps dans la tonicité. C'est un corps mobile mais présent, ancré mais fluide, souple mais dense et unifié, qui permet à la voix d'émerger, de s'affirmer, de s'affermir.
Cette approche, toujours ludique, m'a permis de répondre à des publics très différents, dans des milieux sociaux et urbains très contrastés, jeunes ou adultes, pratiquants d’arts martiaux, musiciens, jeunes en réinsertion, en entreprise, à l’école, en conservatoire ou sur la scène.